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Thomas N'Gijol

About Thomas N'Gijol

Fils de Gilbert Ngijol, sociologue camerounais, et de Crescence Ngijol, infirmière, il est né à Paris et a grandi à Maisons-Alfort, dans le Val-de-Marne en banlieue parisienne. Dans les années 2000, il travaille à l'école primaire du groupe scolaire Aimé et Eugénie Cotton de Bonneuil-sur-Marne, dans le Val-de-Marne comme animateur. Il rencontre ensuite Dieudonné en participant aux cours de café-théâtre donnés au Théâtre de la Main d'Or à Paris.

Il est remarqué pendant le festival Juste pour rire de Nantes avec un hommage particulier à Richard Pryor. Il joue ensuite quelque temps au Moloko à Paris. Il a écrit un one-man-show intitulé Bienvenue qu'il a joué dans de petites salles parisiennes avant de se faire remarquer par Kader Aoun. Ce dernier lui ouvrira les portes du Jamel Comedy Club, dont il est l'un des membres fondateurs, durant trois ans.

Parallèlement, il est à l'affiche d'une comédie produite et réalisée par Alex Alabaz du collectif Kourtrajmé, Les Abyssiens. Et côté télévision, il se fait connaître sur Canal+, dans l'émission Le Grand Journal, avec une rubrique quotidienne pendant deux saisons (2006-2008). Ses sketches les plus connus sont Un Superman noir !, Les jeux olympiques d'hiver ?, Le Bac et Mon retour du Cameroun !.

En septembre 2008, il rejoint l'émission de Stéphane Bern Le Fou du roi, sur France Inter. Ses apparitions lui permettent de booster son premier spectacle de stand-up post-Jamel Comedy Club, qui débute en 2009, A block.

Fin 2008, il quitte le Jamel Comedy Club, en jouant et co-écrivant avec ses camarades Blanche et Fabrice Éboué une série de 8 épisodes intitulée Inside Jamel Comedy Club. Celle-ci, aussi créée et produite par Jamel Debbouze, imagine les coulisses de leur troupe comique en tournée en France, et est diffusée par Canal+ début 2009.

En 2010, lors de la Coupe du monde de football, il présente en compagnie de Darren Tulett l'émission Ils se foot du monde, sur la chaîne Comédie !.

En octobre 2010, il passe au cinéma en co-écrivant et co-réalisant son premier film avec son confrère et complice Fabrice Éboué, intitulé Case départ, une comédie populaire sur l'esclavage, thème rarement traité ainsi dans le cinéma français, dont l'action se passe aux Antilles, à la fin du xviiie siècle. Il en est également l'un des acteurs principaux1. Ce film, un succès en salles, est « une bonne surprise » d'après les médias français.

Parallèlement, il tient des rôles secondaires dans d'autres comédies : en 2008, la satire Vilaine, de Jean-Patrick Benes et Allan Mauduit ; puis en 2011, la romance La Chance de ma vie, de Nicolas Cuche.

À l'occasion du festival de Cannes 2012, il est nommé parrain du prix de la jeunesse2.

L'année 2014 est chargée : en février, sort d'abord dans les salles françaises sa seconde collaboration avec Fabrice Éboué : il se contente de jouer dans la satire Le Crocodile du Botswanga tandis que son camarade officie toujours au scénario et à la mise en scène. Le film fonctionne bien au box-office.

Durant l'été, il dévoile ensuite la comédie Fast Life, son premier film en tant qu'unique scénariste, réalisateur et tête d'affiche. Le nom du personnage principal, Ebagué, est une référence à son nom au Cameroun. Cette satire du milieu sportif lui permet de s'entourer de Karole Rocher, Julien Boisselier, Olivier Marchal et Kaaris. Le film déçoit la critique et au box-office3.

Il peut néanmoins compter sur son retour sur les planches, pour son second one-man-show, Thomas Ngijol 2 : le spectacle est un succès à travers la France, qu'il vient défendre dans de multiples salles, et durant les années suivantes. En 2016, il poursuit ainsi les représentations au théâtre du Châtelet, à Paris.

En mai 2018, il revient sur Canal+ pour animer Selon Thomas, quatre émissions-évènement de 26 minutes chacune où il parodie l'actualité et reçoit différents artistes de son choix4.

En septembre, il dévoilera le long-métrage Black Snake, co-réalisé avec sa femme Karole Rocher.